Retrouvez notre entrevue de Ophelie Vinot, Photographe et journaliste indépendante qui expose jusqu'au 30 novembre l'exposition "Les bienfaits de la flore réunionnaise" au 2ème étage de la médiathèque Baguett'.
Tout d’abord, pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore, qui est Ophélie Vinot ?
Je suis originaire de la métropole, cela fait 2 ans que je suis installé à La Réunion et je vis à Saint- Pierre où j’exerce le métier de journaliste et vidéaste indépendante.
Comment êtes vous devenue photographe ?
J’ai commencé à m’intéresser à la photographie vers l’âge de 15 ans. Cela fait plus de 10 ans que je fais de la photo et que cela me passionne. J’ai décidé d’en faire mon métier voilà 1 an et demi lorsque j’ai lancé mon activité avec un statut d’indépendante.
Pourquoi avoir choisi comme sujet les plantes médicinales ?
Lorsque j’allais en randonnée, j’étais incapable de donner un nom aux plantes qui m’entouraient. C’est pour être en mesure de nommer chacune d’entre elles que je me suis lancé dans ce projet. Cependant, il y en a tant que j’ai du faire un choix sur le thème à traiter et les plantes médicinales m’ont semblé un bon sujet d’étude.
Avez vous une manière particulière pour aborder vos sujets ?
De part ma formation de journaliste, j’essaye de trouver dans mes compositions un équilibre entre une représentation artistique et une certaine forme de réalisme. Pour les œuvres de cette exposition, j’ai cherché avant tout à mettre en valeur les plantes d’un côté esthétique et harmonieux.
Quelles sont vont inspirations?
J’ai beaucoup de sources d’inspiration, mais si je devais donner un exemple, je dirais que je suis influencée par les travaux dans la photographie de presse, qu’il s’agisse de clichés de reporters de guerre, de photographes animaliers. Je pense notamment à une série de photos réalisées en Sibérie au plus proche de la vie sauvage. Je ne dis pas que c’est forcement ce que je ferais, mais je peux dire que ce type de travaux influencent mon regard de photographe et ma façon de travailler.
Avez vous retrouvé lors de vos voyages des plantes et un savoir faire similaire ?
J’aurais beaucoup aimé, mais malheureusement non. Par contre, j’ai retrouvé a Madagascar des plantes similaires, d’ailleurs on trouve nombre de ces plantes à La Réunion, mais à ce moment là, ce n’était pas le sujet de mon voyage.
Avez vous déjà un idée de votre prochain reportage photo ?
J’en ai plein ! Il faut maintenant que je les concrétise. J’ai un projet en commun avec une amie orthophoniste qui travaille au Plate, dans les hauts de Saint-Leu. La vie dans ce quartier et son travail à travers ses séances m’inspirent énormément. Je souhaite à terme réaliser un reportage plus global sur la vie dans les hauts de La Réunion.