L'espace culturel Whilhiam Zitte de l'Hôtel des postes de Saint-Leu accueille du samedi 10 octobre au samedi 8 novembre 2025, une exposition d'Hélène Coré, plasticienne. Elle travaille actuellement sur la création d’éléments destinés à être immergés, les Valgues, pour un projet d’expérimentation en mer.

 

Photo LN Coré redooBiographie

Hélène CORÉ, plasticienne, vit à La Réunion depuis 1981.

Après ses débuts comme peintre- décoratrice au Théâtre Vollard, elle décide d’explorer sa propre créativité. Sa peinture est présentée dans divers lieux culturels de l’Île et aussi en dehors, notamment à l’Île Maurice et dans le Sud de la France.

Membre actif de l’association ART’SENIK dès l’origine, elle réalise sculptures végétales et textiles, installations in situ, performances et vidéos dans la galerie alternative de la Ravine des Sables.

N’hésitant pas à se mettre en scène en utilisant des médiums inattendus, elle aime plonger le visiteur dans un univers particulier où lumière, son et mouvement participent à l’oeuvre.

Elle collabore également en tant qu’illustratrice aux ouvrages d’auteur.e.s créoles comme Jeanne BRÉZÉ, Anne CHEYNET, Alain LORRAINE et Jean-François SAMLONG.

Enseignante en Arts Appliqués, elle a mené avec ses élèves de nombreux projets artistiques en lien avec la Culture Réunionnaise.

Elle participe régulièrement à la Biennale Internationale de Poésie Visuelle organisée par le poète peintre et éditeur André ROBÈR à la Galerie TREIZE.

Elle travaille actuellement sur la création d’éléments destinés à être immergés, les Valgues, pour un projet d’expérimentation en mer.

Démarche artistique

“Je travaille actuellement à la réalisation de créations hybrides, les Valgues, dont les formes peintes mais aussi découpées et cousues sont destinées à être exposées, puis immergées en plusieurs phases d’expérimentation.

En questionnant ma relation à la Nature, j’ai désiré exprimer sa vitalité: du souvenir de mon voyage en Terre de Feu est né le projet Valgues.

Là-bas, j’ai découvert des algues géantes s’échouant sur le rivage ou ondulant le long des falaises; ma fascination pour la beauté étrange des Durvillaea Antarctica a éveillé ma curiosité. Et plus tard... j’ai découvert que ces laminaires forment d’immenses forêts sous-marines essentielles pour les écosystèmes grâce à l’oxygène que ces algues libèrent.

À partir de mes dessins d'observation, j'ai imaginé des formes d'algues stylisées, puis recherché des teintes et textures évocatrices sur des voiles usées.

Au-delà de l’esthétique, mon intention se veut poétique, d’où les mots, les dessins qui apparaissent sur le Bleu pour apprivoiser l’inconnu.

Par ailleurs, je m'intéresse à ce que le corps féminin exprime dans nos sociétés à travers le monde et je me sers de mon propre corps pour créer installations, sculptures, et performances.

Je crois que le corps traduit ce que les mots ne peuvent transmettre; ainsi je tends à saisir les attitudes humaines dans leur quête, leur errance, leur «absence-présence» au moyen de médiums variés tels mes vêtements ou enveloppes textiles.

Je poursuis la création de sculptures incarnant des corps principalement féminins.

Poser mon regard sur l'Autre, peindre des moments attrapés au vol sont en quelque sorte mes talismans.”

Hélène CORRE

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