Conférence animée par MONIQUE RISSO

Docteure 3éme cycle en Histoire

en partenariat avec l’Association EMOI

Au cours de mes recherches j'ai fait la connaissance d'une association d'historiens qui a beaucoup œuvré sur ce sujet : Les anneaux de la mémoire. De fait j'ai remonté la chaîne de ces anneaux...

et je suis arrivée à Nantes, premier port négrier de France !

Il me fallait poursuivre avec Bordeaux (2ème port négrier) puis St Malo (lié à La Réunion) …

 

Portrait 1 mai auditorium

Portrait 2 mai auditorium

 

Connaissez vous ces personnages ? Certainement... Ils ont une face cachée...

Un indice : Tous les deux sont malouins (St Malo)

Avant d'aborder véritablement notre sujet je souhaiterai une mise au point sur ce terme de “traite négrière” ou “ traite des noirs”.

Est-ce à dire qu'il n'y a pas eu d'esclaves blancs ? Quel était le grand marché aux esclaves en 900 ?

Ce n'est qu'au XVIIIe que la traite devient quasi exclusivement la traite des Noirs faite par des marchands blancs, arabes ou orientaux... d'où le terme de traite négrière !

J'ai choisi quelques familles emblématiques dans ces 3 villes pour démontrer comment elles ont bâti leur fortune,dans la pérennité le plus souvent ; ensuite il fallait montrer comment traite négrière et commerce colonial sont intrinsèquement liés dans la fortune engrangée par ces familles et ces ports. Mais la fortune a ruisselé dans tout le pays de France: 1er producteur de sucre au monde et 1er exportateur de produits tropicaux en Europe à la veille de la Révolution !

Un bateau de Bordeaux au nom révélateur : 525 esclaves, le pactole !

 

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